Le Club des Cinq au trail nocturne de la Ville aux Clercs : (Une expédition, une expérience, une histoire !)

Ce samedi 4 février, 5 « occeïstes » : le Président, Christine, Philippe, Gilberte et Christel (Les voilà les noms des fous !) ont bravé le froid glacial du Perche Vendômois pour se lancer à l’assaut des 18 kilomètres du trail nocturne de la Ville aux Clercs. A noter qu’il existe aussi un 41 kilomètres, mais 18 c’est déjà bien ! (Parole de la coureuse que je suis!)

Rien à voir avec les autres courses !

Le trail nocturne de la Ville aux Clercs, c’est déjà et avant tout, les préparatifs pour une course en autosuffisance. Chaque concurrent doit présenter avant son entrée dans le sas de départ du matériel obligatoire sous peine de ne pouvoir s’élancer: une lampe frontale ou à main (voire les deux) ainsi que le nombre de piles de rechange pour ce matériel, une boussole, un sifflet, une couverture de survie, un volume d'eau de 1 litre minimum, 2 produits alimentaires et une trousse de secours contenant 3 pansements, une compresse et une bande de contention. Ça met en confiance ???!!! Du genre, « tout au cas où nous ne retrouverions pas notre chemin »!

La Ville aux Clercs, c’est ensuite la nuit. La nuit, synonyme de perte de repères de distances et de temps !

La Ville aux Clercs, c’est aussi une course d’orientation au road book et à la boussole. Le but étant de retrouver des balises tout au long du parcours (11 en tout. La 11ème se trouvant à l’arrivée tout un haut d’un immense amas de paille ! Aïe Aïe).

La Ville aux Clercs, c’est enfin un état d’esprit. Ambiance conviviale. Points de pénalités si les concurrents laissent des papiers dans la nature. Chaque emballage étant comptabilisé avant le départ (Normal, non mais alors !!).

Deux groupes se sont formés. D’abord le groupe des « pros » : Philippe, Christine et le Président. Puis celui des… « moins pros » (allez je suis généreuse avec moi-même !) : Christel, Gilberte et 4 copines « gazelles » (Des copines qui ont déjà partagé avec Christel les « expériences de la Sénégazelle au Sénégal et au Népal) venues spécialement de Paris avec une grosse envie d’une petite frayeur dans les bois et d’un rafraîchissement à l’air libre !!! (C’est le moins que l’on puisse dire. Arrivée sur le site à 18h30 –4 ° et départ 20h à -7°)

Le groupe des « pros » a évolué sans encombre ou presque sur le parcours, récoltant toutes les balises. A noter tout de même : une chute dans les ronces du Président et 3 chutes pour Christine. Alors Christine… on ne lève pas les pieds ? A mon avis, tu allais trop vite ?! Une pensée tout de même pour les genoux de Christine (surtout le droit) qui ont beaucoup souffert ! Entre 2h07 et 2h10 à l’arrivée…BRAVO !

Le groupe des « moins pro » a fini aussi par arriver. En un peu moins de 3H30 mais avec deux balises non poinçonnées (donc 1h de pénalité !).

Le groupe des « pros » et des « moins pros » se distinguent de différentes manières. Le groupe des « pros » ne fait que courir et regarder son road book. Le groupe des « moins pros » parle (pour passer le temps), chante (pour se motiver et faire fuir les « bestioles »), s’arrête pour boire un thé chaud au pied d’un arbre, se perd (eh oui…quand on discute on se perd) mais ne fait au bout du compte pas plus de kilomètres que les autres car le groupe des « moins pros » trouve toujours des solutions lorsqu’il se trompe de chemin : il prend des raccourcis, saute la barrière du presbytère, se repère au clocher de l’église, sort du bois et se met à suivre la route…

Bon…Le but du jeu était de prendre du plaisir. GAGNE ! Tout le monde est ravi ! Et ceux qui ne me croient pas sur parole lorsque je dis que malgré le froid, le terrain parfois peu praticable, les côtes, « on s’éclate », nous les emmenons l’année prochaine !

Christel