Une fois n’est pas coutume, voici une actualité à la première personne : le webmaster a en effet donné de sa personne en prenant le départ du championnat de France à Toulouse (un cliché qui a l’air dun’oie au Capitole lors de la remise du dossard !!...) ; une épreuve qui a rassemblé 4990 engagés, complétés par 550 équipes de 4 relayeurs

Mon 7^ème France de marathon à l’occasion de la 7^ème édition du marathon de Toulouse :

-         Un parcours super roulant malgré un certain nombre de relances, particulièrement dans la 2^ème partie

-         Un soleil généreux (un peu trop !) qui a sans doute provoqué les nombreux abandons et les crampes de ceux qui ne se sont pas hydratés suffisamment) : 3481 concurrents classés (open et France)

-         Des ravitos positionnés exactement tous les 5km et un ravitaillement en eau placé pile au point 2,5km intermédiaire (donc pas de mauvaise surprise de ce côté-là)

-         Des bénévoles peu avares d’applaudissements (1500 gilets jaunes)

-         Un public nombreux et enthousiaste, particulièrement dans le cœur de la ville rose avec plusieurs passages ; un peu plus clairsemé dans les 6 communes du nord de l’agglomération, mais rassemblé sur les points stratégiques

-         Des animations musicales régulièrement réparties tout le long du tracé (51 en tout, soit tous les 800m environ) qui apportent pulsation, rythme, repères et encouragements aux concurrents ; il est ainsi proposé un véritable Tour du Monde avec des musiques des 6 continents : Amérique du Nord, Amérique latine, Afrique, Océanie/Asie, Europe, Caraïbes et Antilles françaises ; mais attention aux musiques rock qui ont tendance à faire monter la fréquence

-         Une densité de concurrents qui fait que l’isolement est exclu et source de motivation supplémentaire

-         Les passages au-dessus de la Garonne et du canal du Midi sont agréables comme ceux dans les secteurs piétonniers du Parc de la Maourine à Borderouge et le Jardin des Plantes, lieux de détente préférés des toulousains

-         Sans oublier le plan d’entraînement qui m’a amené dans les conditions optimales le jour J (encore merci Joël)

Après l’ambiance générale, ma course :

A 8h45 tapantes, un départ rapide en 4’12/4’15 au km (normal, car il est donné par le parrain de la course, un gars qui ne fait au mieux que les 200 derniers mètres : Christophe Lemaître) sur les larges 4 voies du pont Pierre de Coubertin en face du Stadium, mais c’est un faux plat légèrement descendant ; puis arrivent les larges avenues ombragées (plutôt appréciées, car la température frise déjà les 18°C et le ciel est tout bleu, sans la moindre tache ; une brise rafraîchissante stimule les organismes) et des zigzag dans le centre-ville (mais pas de temps pour le tourisme) ; je cale l’allure dès le 3^ème km sur 4’20 à 4’30 pour un chrono envisageable aux environ de 3h07, légèrement au-dessus de l’objectif du jour qui est de 3h10; passage au 10^ème km en 43'47

Beaucoup de lignes droites se succèdent jusqu’au semi atteint en 1h33'09

C’est dans le secteur semi-urbain du 22^ème que le circuit bascule globalement vers le sud : soleil dans les yeux, vent dans le nez. Le rythme est maintenu en 4’30 ; vers le 30^ème, c’est le retour sur Toulouse et c’est là que le marathon commence…

Le groupe toulousain Zebda n’anime pas le parcours, mais « motivé, motivé, il faut rester motivé !» en se fixant des objectifs : tiens, un V3 à passer ! Tiens un gars d’Orléans à doubler ! Toujours du monde à proximité ou en point de mire, tant et si bien que je remonte beaucoup de concurrents du semi au 35^ème (les effets de la chaleur peut-être, et de la fatigue sans doute) ; toutefois, les faux plats montants et les ravitos me coutent de plus en plus de secondes et les relances deviennent délicates

A partir du 38^ème, je suis dans le dur (des km en 4’53 à 5’04 !), et c’est mon tour d’être quelque peu doublé, mais j’en dépasse encore malgré tout ; heureusement un concurrent de ma catégorie est là, juste à quelques longueurs ; il semble à l’aise ; j’arrive à faire environ 2km dans sa foulée, mais je dois me résoudre à le laisser partir lors du ravito du 40^ème ; c’est la zone piéton bien dallée du Jardin des Plantes, mais impossible de relancer ; le mental est toujours présent ; le graal n’est pas loin, on entend la sono

Le dernier kilomètre tout en ligne droite est noir de public massé des deux côtés de la voie ; un thermomètre affiche 24°C ; le Capitole est là ; un virage à gauche et 200m plus loin, c’est le tapis rose, l’arche d’arrivée et le bonheur !

Les résultats chiffrés vous intéressent peut-être : 3h12’20, 424^ème au scratch, 236^ème aux France

Le chrono espéré est raté de 2 minutes, mais ce n’est pas grave ; car mon 2^ème objectif (non dévoilé) était le Top 10 de ma catégorie : 18^ème chrono d’engagement et une 9^ème place du classement V3M, qui suffit amplement à ma joie du moment (je n’ai pas été à « to loose » en perdant !!)

Mon bilan :

Vous l’aurez compris à la lecture de cette (longue ?) actualité, que ce marathon est vraiment une épreuve à faire, tant l’organisation m’a paru au top, sans aucun imprévu pour les athlètes ; alors, si vous n’avez rien à faire en octobre 2014…. (personnellement, je serai peut-être à Metz pour le prochain championnat de marathon)

Mon résultat confirme mes impressions habituelles, à savoir que les France et la chaleur me permettent souvent de réaliser de belles choses

Le nombre de classés par rapport au nombre d’engagés démontre un nombre d’abandons important

Un dernier mot pour remercier tous ceux qui m’ont encouragé verbalement ou par mail : cela m’a aidé dans les quelques moments difficiles

Un regret toutefois : je n’ai pas pu déguster un cassoulet avec saucisses de Toulouse ; seulement des pâtes !....

Le classement général ici, France ici et V3M ici

La vidéo à 200m de l'arrivée ici (se caler sur la 12ème minute)

Les infos de La Dépêche ici

Désolé, pour cette mise en ligne un peu tardive par rapport à l'épreuve, mais c'est difficile les pieds dans les runnings et les mains sur le clavier!!....