Le semi de la Bigoudène effectué par Didier a connu des conditions difficiles : pluie, vent et rafales ; et en température, c’est à l’opposé de ce qu’ont subi les semi-marathoniens à Fort-de-France

Ces conditions rappellent ce que j’avais rencontré à Belvès : soleil la veille et pluie et froid le jour de la course ; mais là j’ai gardé mon coupe-vent toute la course (clin d’œil à qui connaît)

Juste avant le départ au pied du phare d’Eckmühl sur une pointe de Cornouaille, personne n’était sur la ligne, mais plutôt à l’abri du vent par les quelques bâtiments. Quand tout le monde se rassemble, une vraie bigoudène se place devant, mais juste pour la photo, car la coiffe a vraiment trop de prise au vent !...Départ face au vent, mais on est groupé, puis virage vers la mer et rafale pleine face ; le sentier côtier ramène derrière le phare et prolonge le long de la mer jusqu’au 7^ème km, mais on la voit à peine tant elle est ton sur ton, gris sur gris, eau sous la pluie. Le sentier est un peu boueux et les 3km qui suivent sur route non loin de l’Océan sont remplies de piscine (une bonne préparation cross). Mais le vent n’est pas trop défavorable sur cette 1^ère demi-heure, ce qui change par la suite, période jusqu’au finish qui alterne des secteurs à vent de face et d’autres à vent ¾ face et des rafales, des rafales et encore des rafales. Les 3 derniers km sont plus abrités et en légère pente permettent de relancer et de rejoindre une ligne d’arrivée déserte à Pont-l’Abbé

Le chrono officiel est de 1h33’36, mais le mien affiche une minute de plus ; l’objectif n’est pas atteint, mais sans ces conditions mouvementées, nul doute que le niveau de forme aurait présagé un meilleur résultat. Une place de 156^ème parmi les 647 finishers et 5^ème V3 sur 40 (les anciens courent longtemps en Bretagne !)

Le classement ici