Le trail du Puits de l’Enfer à Neuville-aux-Bois porte ce nom parce que le parcours passe tout près et contourne le gouffre du Puits de l’Enfer en forêt d’Orléans. En fait le parcours est plutôt roulant et ce n’est pas vraiment l’enfer à courir. Les monotraces demeurent assez faciles et le dénivelé reste modeste (114m pour 20,6km) ; l’essentiel du tracé comporte de longues allées forestières bien rectilignes et des chemins sinueux, ainsi que de toutes petites portions de bitume en début et fin de course. La seule difficulté provenait des pluies des jours précédents, et jusqu’à 1 h avant la course, qui ont rendu certains passages un peu lourd (la terre des chemins du secteur aime bien les chaussures).

Le webmaster Didier, pourtant peu habitué aux trails, s’est bien plu sur cette épreuve qu’il considère davantage comme une course nature, agréable et sans difficulté majeure, avec départ et arrivée sur le stade local. « C’est la première fois que je double deux épreuves en deux jours. Après le 4,4km de la veille, le plus long des deux formats me convenait mieux au niveau de l’allure. Après un départ prudent, d’autant que le 12km partait simultanément et il ne fallait pas se laisser entraîner sur une allure trop rapide. Avant le 6^ème km, je reprenais Bernard, en délicatesse actuellement, qui était sur le plus court et à la séparation des deux circuits, les rangs se sont sérieusement éclaircis. Je me retrouvais à l’arrière d’un groupe de 5-6 concurrents à l’amorce d’un gros kilomètre de monotrace au cours duquel je décrochais de 200 à 300m, moins à l’aise sur cette portion très sinueuse et bosselée de fossés et de fouilles des sangliers. Mais les longues allées forestières m’ont permis de reprendre mon rythme de routard et de revenir au train en chasse-patates. Après avoir dépassé un concurrent, vers le km14 au niveau du Puits de l’Enfer, je prenais la foulée d’un groupe de 4 (dont Regiany, ancien occéiste); je récupère un peu dans un sentier herbeux et je mets le clignotant pour les doubler. Un maillot au lointain est motivant. Un concurrent me repasse à 2km du but sur une portion de chemin très lourd, je m’accroche ensuite et parviens à le passer sur la piste du stade 150m avant l’arche d’arrivée. Après 1h35’22 d’effort, je découvre une 14^ème place parmi les 78 finishers et la plus haute marche du podium master 3 »

Grég (ASFAS, ex-OCCBA) terminait comme l’an dernier 3^ème au scratch. Sur le Chemin du Diable de 12km, Bernard a fini en 1h06’59, en terminant en footing après le réveil d’une ancienne douleur à mi-course

Une bonne organisation dans une ambiance agréable pour cette épreuve estivale

Les résultats ici

Quelques photos ici