Après le 10km le samedi, Cheverny accueillait dimanche matin le départ de 2300 concurrents, avec simultanément le marathon, le marathon duo et le semi ajouté au programme cette année. Merci à Jean-François S qui nous conte son marathon, le premier depuis celui de Sully-sur-Loire en décembre 2015 :

« J’ai sans doute manqué de fond avec une préparation un peu en dents de scie, mais aussi de compétitions ; ma dernière course remontait au semi de Sainte-Gemme Moronval en avril 2017

Un gros orage était arrivé sur Cheverny la veille de la course et les zones de chemins étaient devenues boueuses, y compris l’allée du départ au cœur du parc du château qui comportait d’immenses flaques

Sur ce nouveau parcours, la longue ligne droite avait été raccourcie et le tracé empruntait un  passage par un chai. A mon sens, les traversées de chais n’apportait pas grand-chose pour qui veut titiller le chrono et obligeait à des relances. Le vent s’était levé sur la fin, mais sans doute que la fatigue me le faisait ressentir davantage. Selon mon objectif, j’ai suivi le meneur d’allure 3h, mais il était un peu trop rapide avec passage au 10km en 41’10. Plus loin, un passage en quasi demi-tour autour d’un tonneau était éprouvant, devenant casse-pattes au 2^ème passage proche du final

Je passais au semi en 1h29’20 et terminais en 3h10’59, 38^ème des 816 classés, après avoir rencontré mon premier mur autour du 30^ème et alterné ensuite environ 30 secondes de marche tous les km. Finalement, sans perdre de place dans cette deuxième moitié

Dans l’ensemble, le parcours est agréable avec une belle organisation »

Un marathon est toujours difficile à maîtriser et cette distance ne se laisse pas toujours dompter comme on le voudrait, même en mettant tous les atouts de son côté

Le classement ici

Nota : l’ancienne occéiste Gaëlle G était sur le marathon duo et bouclait le premier semi en 1h32’37 (merci à son papa Laurent pour les clichés). Son classement est ici

Les articles de la NR 41 ici sur le marathon et ici sur le 10km

En image, Jean-François et ses enfants portant la médaille de finisher