Le trail des caves de Panzoult, non loin de Chinon en Touraine mérite le détour. Une organisation au top pour cette 7^ème édition sous un soleil généreux et une température clémente pour courir (20°C, mais beaucoup plus élevé lors de l’arrivée du 27 et du 37km)). A 200m du départ, un parking géré en maître pour les 1290 engagés. Aucune attente pour le retrait des dossards avec une bouteille du cru local et deux fouées (petit pains garnis en sandwich). Le café offert à l’arrivée. Un parcours de la Panzoultaise sur 16,3km qui pique un peu, beaucoup (490 D+), mais passionnément en sous-bois. Une succession à la folie de montées, de descentes, de relances, très peu de plat pour reprendre son rythme et son souffle, de longues monotraces sinueuses en sous-bois, la traversée de 5 caves bien rafraîchissantes, du bitume négligeable en début et fin de parcours, et des bénévoles passionnés et heureux d’être de cette course au bénéfice des enfants du Népal

Ils sont partis ensemble les 4 lascars Occéistes, aucun n’étant un habitué de trail avec cette concentration de dénivelé, mais pas trop loin de la tête de course pour ne pas être trop enfermés parmi les 450 concurrents. Après un petit km, Sylvain prenait le large, mais à un rythme qui creusait tout doucement l’écart. Prudent jusque vers le 10^ème km, sa forme lui permettait d’en mettre une grosse couche ensuite pour dépasser en continu jusqu’à terminer 16^ème en 1h18’25, mais surtout la victoire chez les masters 1 pour un coffret de 3 Chinon sur le podium. Une découverte de ce genre de trail qui en appellera d’autres. Didier, avec la sagesse du master 3 et peu alerte face à un fort dénivelé, laissait partir très vite ses deux autres compagnons pour revisiter la fable du lièvre et de la tortue. Une première moitié plus ardue concentrait les deux-tiers du dénivelé et la suite présentait davantage de secteurs plus roulants et plus conséquents. Tout à la sensation pour terminer 61^ème en 1h28’11 et 3^ème de la catégorie avant de recevoir 2 fioles de liquide sur le podium. Paul a apprécié ce parcours d’un type, d’une distance et d’une difficulté inconnue, mais gérée sans trop se mettre dans le rouge et une arrivée en 1h28’28 et 64^ème au scratch. Frédéric a davantage souffert, mais après avoir lâché très vite ses deux autres camarades d’entraînement, il se grillait dans les premières rampes ; tant et si bien qu’il se faisait reprendre vers le 5^ème km et ne pouvait suivre le train dans la belle montée qui suivait le premier ravito. Il franchissait l’arche d’arrivée en 1h33’51 et à la 98^ème places des 448 finishers

Repos pour tous maintenant en attendant la rentrée, avec quelques souvenirs de ce joyeux trail de fin de saison et de  son ambiance particulièrement conviviale. Peut-être des envies pour l'année prochaine

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